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vendredi 12 mars 2010

Que ce soit pour traiter ou diagnostiquer, l'«onconano» est l'arme du futur.

Des marqueurs fluorescents capables d'être activés à distance dès qu'ils ont atteint leur cible… Comme d'autres domaines de la médecine, la cancérologie se met à l'heure des nanotechnologies. La plupart de ces minuscules outils, de mètre, n'en sont qu'au stade de la recherche. Mais ils ouvrent, à moyen terme, des perspectives passionnantes tant pour diagnostiquer que pour soigner les cancers.

Illuminer le système lymphatique

Côté diagnostic, l'un des défis majeurs consiste à mettre au point des nanosondes capables de se fixer sur les cellules cancéreuses. Injectées dans l'organisme, elles peuvent ainsi révéler la présence d'une tumeur en émettant un signal, radioactif ou optique par exemple.

Ce traceur, à l'essai chez l'animal, repère les ganglions drainant une tumeur.

Plus spectaculaire encore, Fluorations développe un marqueur de la néoangiogénèse (formation de nouveaux vaisseaux sanguins qui accompagne la croissance des tumeurs cancéreuses) couplé à un système optique. «cela aidera le chirurgien à visualiser directement les cellules potentiellement cancéreuses et les limites de la tumeur pendant l'intervention», prédit M. Rizo . Selon le directeur scientifique de Fluo­ptics, les premiers essais cliniques sont prévus vers 2011.

Selon le Pr Jean-Yves Blay, cancérologue au centre Léon-Bérard, à Lyon, les nanotechnologies auront bien d'autres applications dans le dépistage des cancers notamment de réaliser de minuscules prélèvements.

Le versant thérapeutique des nanotechnologies est également en pleine ébullition. Le principe est séduisant : en plaçant les substances médicamenteuses dans des nanoenveloppes, on modifie profondément leur diffusion dans l'organisme. Soixante-dix fois plus petits qu'un globule rouge, les «nanovecteurs» franchissent aisément les barrières biologiques, à commencer par les membranes cellulaires. Au final, l'efficacité est augmentée, et la toxicité du traitement réduite. Plusieurs nanomédicaments (notamment à base de liposomes et de protéines pegylées) sont déjà commercialisés. D'autres sont à l'étude(duo gemcitabine-squalène dans des particules d'oxyde de fer: Objectif : activer le médicament à distance par un aimant quand il a atteint sa cible tumorale).

Source: Figaro magazine

Yali N'GBE

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