Vidéo de présentation de la formation

vendredi 5 mars 2010

La difficulté du diagnostic des troubles bipolaires




De nos jours, les individus sont soumis à de plus en plus de pressions professionnelles ou personnelles : stress, chômage, crise du pouvoir d'achat, etc. Ainsi, des pathologies comme la dépression sont de plus en plus présente et touche un grand nombre de personne. Il faut tout de même faire une distinction entre les différentes formes de dépression, En effet, certains dépressifs sont en réalités des bipolaires (ancien maniaco-dépressifs) mal diagnostiqués.

En effet, le trouble bipolaire est une pathologie peu connue mais qui touche un nombre importants de patients : 3.7% de la population générale. Les troubles bipolaires sont très difficiles à diagnostiquer : le diagnostique, peut dans certains cas, mettre une dizaine d’années à être posé.

Il est vrai qu’un ensemble de comorbidités, encore appelés « masques trompeurs » peuvent masquer le trouble bipolaire : l’abus de substances psychoactives, l’abus d’alcool, troubles anxieux, trouble de la personnalité, troubles alimentaires. Dans la plupart des cas, les comportements d'addiction (alcool, drogues,,) sont des signaux d'alerte précurseurs.

Lorsqu’un patient atteint de bipolarité n’est pas bien pris en charge, il peut y avoir de conséquences très graves : désinsertion sociale, familiale, professionnelle pouvant entrainer des tentatives de suicides. (25 à 50% des patients bipolaires ont fait ou feront une tentative de suicide).

De nombreux outils ont été mis en place pour dépister par le médecin généraliste ou le psychiatre les troubles bipolaires : le plus connu d’entre eux et le plus utilisé est l’autoquestionnaire de Angst : c’est un questionnaire administré par le médecin au patient regroupant un ensemble de 20 items. Si le patient obtient plus de 10 réponses positives alors il sera diagnostiqué bipolaire et pourra se voir administrer un traitement adapté, Le plus souvent, il est prescrit un thymorégulateur à base de lithium qui permet de réguler l'humeur du patient et d'améliorer ses conditions de vie.

Marion TARDIVEL

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire