Vidéo de présentation de la formation

mardi 6 juillet 2010

Sanofi-Aventis : la pilule amère

Enquête

Le labo français externalise sa recherche et développement via des crédits d’impôt.



Le logo du groupe pharmaceutique français Sanofi-Aventis

Le logo du groupe pharmaceutique français Sanofi-Aventis (AFP John Macdougall)

Du profit ? 7,8 milliards d’euros en 2009. Mais des économies ? Toujours plus : 2 milliards. Et de l’emploi à la trappe ? 3 000, selon la CGT, dont 1 300 chercheurs. Sanofi-Aventis, ou le contre-exemple d’une politique d’attractivité défendue par le gouvernement pour défendre l’emploi à haute valeur ajouté ? La question se pose. Comme celle du nouveau métier des laboratoires pharmaceutiques. «Ce n’est plus de faire de la recherche ni de fabriquer des médicaments, s’exclame Claude Le Pen, économiste à l’université Paris Dauphine, mais d’identifier les besoins de santé non couverts et de trouver des start-up, des firmes de biotechnologies pour le faire.» Et de multiplier les restructurations tout en affichant des profits exceptionnels. Cynisme ? «Le business du médicament n’a rien de moral ou d’éthique. C’est dégager du profit et tenter d’anticiper l’avenir.»Tout en n’insultant pas le présent. La preuve : Sanofi a ainsi engrangé un milliard d’euros de bénéfices sur les vaccins antigrippe…

«C’est un mouvement de fond, note un expert. Tous dénoncent l’impact des génériques qui rogneraient jusqu’à 20% de leur business.» Tous anticipent l’expiration de brevets et des droits de propriété intellectuelle qui protégeaient leurs blockbusters, ces pilules profitables en milliards de dollars. Tous s’alarment de la volonté des Etats de rogner sur leurs dépenses de santé. Tous ferment des postes pour garder ouvert les mannes des profits. A ce jeu, Sanofi n’est pas le premier. Il suit le mouvement.

Sans ordonnance. Le numéro 1 américain Pfizer a dégagé un bénéfice de 8,63 milliards de dollars (6,28 milliards d’euros) l’an passé ? Il entend «réduire ses coûts» de 4 à 5 milliards de dollars d’ici à 2012 et donc tailler dans les effectifs. Le britannique GlaxoSmithKline (GSK), malgré une hausse de 66% de son bénéfice au 4e trimestre, idem. Le labo entend supprimer encore 4 000 postes. L’anglo-suédois AstraZeneca vient d’annoncer une restructuration de 8 000 postes d’ici à 2014. Etc.

Comme le résume Pierre-Yves Geoffard, économiste au CNRS : «L’industrie, qui était une industrie de rente basée sur la production de masse de médicaments à faibles coûts de production - mais à très forts coûts de recherche et développement et de marketing - est en train de changer. Et cherche à se diversifier.»

Se diversifier sur les marchés émergents et dans les produits de santé de grande consommation, comme veut le faire Sanofi, qui entend devenir le numéro 4 mondial du marché du médicament sans ordonnance, passe alors par une réduction des coûts dans les pays… riches. C’est là que Sanofi se singularise un peu de ses concurrents. Certes, comme les autres, après avoir «taillé dans les forces promotionnelles, les visiteurs médicaux», il s’attaque à la recherche et développement (R&D). «Sanofi a très mal vécu le fiasco de sa pilule anti-obésité Accomplia», note un employé en interne. Arrivé il y a quatorze mois - avec prime d’arrivée, parachute doré et retraite chapeau - au poste de directeur général de Sanofi-Aventis, Chris Viehbacher, transfuge de GSK Etats-Unis, a décidé de faire le ménage. «Il a cassé la R&D en interne, raconte Pascal Delmas, syndicaliste CFDT. Expliqué que nos projets n’étaient pas bons et qu’il fallait le reconstruire autrement, en faisant appel à des compétences extérieures.»

Longtemps, les laboratoires pharmaceutiques ont mis en avant leur R&D pour justifier leur propriété intellectuelle et le coût parfois exorbitant de leurs pilules. Période révolue. «3 000 emplois sont supprimés, dont 1 300 en recherche, soit plus de 10% du potentiel national de recherche de toute l’industrie pharmaceutique», dénoncent les syndicats dans un courrier à l’Elysée. Dans le même temps, Sanofi va externaliser. A coups de partenariats public-privé favorisés par différents dispositifs, dont le crédit d’impôt recherche, «qui a permis à la boîte de bénéficier en 2008 de 25 millions d’exonérations fiscales», dénonçait la CGT il y a cinq mois. Depuis, la direction assure qu’elle discute avec l’Inserm pour un partenariat de 50 millions d’euros ; ou met 25 millions dans un fonds de biotechnologie détenu par l’Etat. Mieux, selon Chris Viehbacher : «On va investir 2 milliards en R&D en France.»

Parallèlement, le 1er février, 900 chercheurs «volontaires au départ» ont quitté Sanofi…

«Effet pervers».«Il n’y a aucune commune mesure entre le coût des recherches externes (biotechs et académiques), qui bénéficient des aides publiques et gouvernementales, et celles internes où nous prenons tout en charge», aurait reconnu le patron de la R&D de Sanofi. L’économiste Philippe Askenazy s’interroge sur, l’«effet pervers du crédit d’impôt recherche : les partenariats public-privé amènent ces labos à supprimer des chercheurs en interne et détournent le public de la recherche fondamentale». Rapporteur de la Commission sur le grand emprunt, Olivier Ferrand, du think tank Terra Nova, se souvient : «On a parlé de Sanofi. Le gouvernement cherchait à favoriser ces "fertilisations croisées" entre labos publics et entreprises privées.» Mais il n’avait pas prévu que «Sanofi profite de ce dispositif pour alléger sa R&D en interne». Pour lui, la cause est entendue : «D’accord pour augmenter l’attractivité de la France mais pas au prix de faire payer la recherche privée par nos impôts.» Le Pen se veut pragmatique. Ou fataliste : «Crédit d’impôt recherche ou pas, Sanofi aurait eu la même stratégie…»


Par CHRISTOPHE ALIX, CHRISTIAN LOSSON Source: Libération.fr

Yali N'GBE


mardi 18 mai 2010

L’utilisation des modèles animaux pour le développement des médicaments

Un médicament est un produit dont les origines sont multiples ; il peut s’agir d’une substance biologique d’extraction (animale ou végétale), une substance chimique de synthèse, ou d’un produit de biotechnologie (ex ; hormone recombinante). Le développement d’un médicament constitue toutes les étapes entre la découverte d’une substance et sa délivrance au patient par le pharmacien. Ces étapes durent environ dix ans et sont classées en études pré-cliniques et études cliniques.
Les études pré-cliniques reposent essentiellement sur des essais utilisant les modèles animaux. Elles regroupent la pharmacodynamique visant à définir l’effet thérapeutique du produit, les tests de toxicologie et pharmacocinétique qui détermine les conditions de son absorption, métabolisme, diffusion et son élimination. Les résultats expérimentaux de ces études sur l’animal sont indispensables pour avoir l’autorisation de commencer les études cliniques chez l’homme. Cependant il existe des méthodes alternatives qui utilisent des cellules in vitro afin de tester les substances médicamenteuses et remplacer ainsi les tests sur les animaux. Elles sont certes plus rapides et plus économiques, mais également moins fiables car elles peuvent induirent l’expérimentateur dans l’erreur. Les tests in vitro ne tiennent pas compte des différentes interactions entre les cellules d’un organisme dans son intégrité. Afin que les essais cliniques soient sans danger sur l’homme, les études pré-cliniques menées sur l’animal entier ne doivent pas être substituées.

vendredi 19 mars 2010

Jacques Chirac s'attaque aux contrefaçons médicamenteuses en Afrique




Pour lutter contre ce qu'il qualifie de "scandale de santé publique", Jacques Chirac a lancé depuis le Bénin une campagne de mobilisation internationale contre le trafic de faux médicaments.
Cet "appel de Cotonou" vise à sensibiliser les responsables politiques du monde entier à ce marché illicite, qui, selon l'Organisation mondiale de la santé, correspondrait à 10% du marché pharmaceutique mondial, soit quelques 52 milliards d'euros chaque année.
L'ancien président français, associé à plusieurs chefs d'Etats africains dont ceux du Bénin et du Burkina Faso, propose la tenue d'une conférence internationale sur le sujet dès l'an prochain. Son objectif est d'aboutir le plus rapidement possible à une convention d'interdiction de la production et du commerce de faux médicaments ratifiée par le plus grand nombre d'Etats.
Selon les estimations de l'OMS, le trafic de faux médicaments est en passe de devenir plus florissant que le trafic de drogues. La fabrication d'un comprimé de faux Viagra coûte 0,05 dollar et rapporte un bénéfice de 6 000 à 20 000% que l'on vende le produit frelaté via internet ( 3 dollars) ou dans les pharmacies de rue ou de marché (10 dollars). Mais surtout jusqu'à 70% des médicaments antipaludiques en circulation en Afrique seraient des contrefaçons. Les premières victimes de ce trafic en pleine croissance sont donc les ressortissants des Etats les plus pauvres. Un médicament consommé sur quatre dans les pays en voie de développement est un faux.
Suzanne Lim
Source: Prescriptions Santé - N° 48 - Novembre 2009.

mardi 16 mars 2010

TAAJ, des cosmétiques naturels liés à l'Ayurveda



TAAJ, cosmétiques naturels issus de la Science Ayurvédique

L’Ayurveda, « science de la vie » en sanskrit, est née en Inde il y a plus de 5 000 ans et est à l’origine de la plupart des médecines holistiques asiatiques ou naturelles. Elle a depuis été reconnue comme médecine traditionnelle naturelle par l’Organisation Mondiale de la Santé. A la base du Yoga et de l’Aromathérapie, l’Ayurveda, véritable philosophie de vie, propose un chemin de santé où chacun est responsable de son bien-être. En utilisant la synergie appropriée de plantes, d’huiles essentielles et de minéraux, TAAJ a su adapter les principes ancestraux de la Science Ayurvédique aux plus hauts standards cosmétiques internationaux pour vous permettre de sélectionner les produits qui répondent à vos besoins corporels et émotionnels.

A base d’extraits de plantes et d’huiles essentielles, chaque soin a cette particularité unique : celle de soigner le physique et l’émotionnel. C’est à partir de la synergie appropriée de ces actifs végétaux entre eux, définie très précisément par la Science Ayurvédique, que les produits TAAJ améliorent significativement la qualité de la peau tout en développant une réelle sensation de bien-être.

Laissez-vous tonifier par la gamme Vitalité, apaiser par la gamme Sérénité ou envoûter par la gamme Sensualité au travers de soins aussi agréables qu’efficaces…

Deux nouveaux produits, le GOMMAGE DE L’HIMALAYA et le MASQUE DE L’HIMALAYA, seront disponibles à partir de mars 2010. Ces soins appartenant à la gamme Vitalité conviennent parfaitement à tous les types de peau et donc aux doshas : VATA, PITTA et KAPHA. Le gommage, aux extraits de Papaye et d’Hibiscus lisse et régénère votre peau tandis que le masque, aux extraits d’Eau de Rose, de Calendula, de Concombre et de Réglisse, l’hydrate et l’apaise en douceur. Votre peau est exfoliée et retrouve tout son éclat. Deux soins aussi rafraîchissants que tonifiants pour un moment exquis de légèreté et de fraîcheur vivifiante...

Initiez-vous à TAAJ …

lundi 15 mars 2010

Comment traiter la douleur légère à modérée?


La douleur doit être traitée en fonction de son intensité. Les AINS (Anti-inflammatoire Non Stéroïdien) sont utilisés dans le traitement de la douleur d’intensité légère à modérée. Ils réduisent la réaction inflammatoire en inhibant la production de deux puissants agents inflammatoires :
• Les Prostaglandines en inhibant la prostaglandine endoperoxyde synthase
• Les Leucotriènes en inhibant les lipoxygénases
L’Ibuprofène est un AINS, il a un effet analgésique sur le site de l’inflammation, un effet anti-inflammatoire, et un effet antipyrétique. Les indications les plus courantes de l’ibuprofène sont les suivantes :
Maux de tête, états grippaux, douleurs dentaires, fièvre, courbatures, règles douloureuses.
On peut citer comme exemple d’ibuprofène, le Spedifen qui est un médicament OTC c'est-à-dire que l’on peut l’acheter en pharmacie sans ordonnance et qu’il n’est pas remboursé. Il existe en deux dosages, 200 mg pour les douleurs légères à modérées et 400 mg pour des douleurs ou fièvre plus intenses.

VALVE AORTIQUE PERCUTANÉE - UNE NOUVELLE FRONTIÈRE DE LA MEDECINE NOUVELLE




En Avril 2002, le Pr Alain CRIBIER chef du service du CHU de Rouen, réalisait en première mondiale l'implantation d'une valve cardiaque par voie non chirurgicale. En octobre 2009, il évalue pour la première fois en France un nouveau modèle de valve particulièrement performant.

Une technique innovante reconnue mondialement
Le rétrécissement de la valve aortique est une maladie cardiaque très fréquente et grave qui ne peut être traitée que par remplacement de la valve malade par une valve artificielle. Le traitement chirurgical est une opération lourde, à coeur ouvert (150 000 cas par an) et donnant d'excellents résultats, mais dont les risques peuvent être considérés dans un tiers des cas comme trop élevés.

Pour pallier cette situation, l'équipe du Pr Cribier a tout d'abord initié dès 1985 la technique dite de "dilatation valvulaire aortique au ballonnet" qui a connu un grand succès mais qui s'est révélée insuffisante pour le maintient de bons résultats à long terme. Après 20 ans de recherche en laboratoire et chez l'animal, une valve aortique artificielle a été développée par la même équipe, pouvant être implantée sans chirurgie cardiaque, par simple cathétérisme cardiaque sous anesthésie locale : la valve Edwards Sapien XT.

La technique d'implantation par voie fémorale consiste à introduire la valve dans l'artère au pli de l'aine. Elle est ensuite poussée jusqu'au coeur sous contrôle radiologique, positionnée à l'intérieur de la valve aortique malade, puis libérée par gonflage d'un ballonnet sur lequel elle a été préalablement sertie. Une fois en place, le flux sanguin peut à nouveau s'écouler normalement à travers cette prothèse valvulaire, aboutissant à la guérison du patient.



La technique d'implantation par voie transapicale consiste à introduire la valve par une incision au niveau intercostale pour accéder à la valve aortique directement par la point du ventricule gauche.

Depuis 2002, cette technique a connu un véritable engouement international. Près de 10 000 patients ont été ainsi traités dans le monde. La technique est actuellement utilisée en Europe dans plus de 150 centres et connaît une croissance exponentielle. Une large étude (1200 patients sur 24 centres hospitaliers) vient de s'achever aux Etats-Unis avec une randomisation contre la chirurgie traditionnelle.


En vidéo un magnifique reportage de Radio-Canada : Une révolution de la chirurgie, l'histoire vraie d'un patient





samedi 13 mars 2010

les gels anti-inflammatoires, un danger?




RETRAIT DES GELS A BASE DE KETOPROFéNE DU MARCHE :

Les gels anti-inflammatoires contenant du kétoprofène, un AINS (anti-inflammatoire non stéroïdien, ont été retirés du marché français suite à une décision de l’Afssaps. Ces gels anti-inflammatoires sont prescrits en France par les médecins en traumatologie bénigne ou en rhumatologie depuis une plusieurs d’années.

A compter du 12 janvier 2010, les 22 gels anti-inflammatoires contenant du kétoprofène ont étaient retirés du marché français suite des cas d’effets indésirables rapportés de janvier 2001 à février 2009 chez des patients traités par kétoprofène Parmi les effets graves, il y avait des réactions de photoallergie.
Le risque de photoallergie est un effet indésirable connu des gels de kétoprofène et figurait depuis plusieurs années sur la notice ainsi que les mentions legales des gels a base de Ketoprofene . Malgré des mesures d’informations sur le risque de photoallergie grave (utilisation et exposition solaire), des réactions graves étaient toujours rapportées. Aussi, d’où une évaluation du rapport bénéfice/risque de ces gels a été faite par l’affsaps. Les résulatas obtenues ont confirmés que « le risque d’effet indésirable encouru lors de l’administration est supérieur au bénéfice attendu », l’Afssaps a décidé de retirer ces spécialités du marché français.

L’Afssaps recommande aux patients d’arrêter tout traitement avec un gel contenant du kétoprofène. Toutefois, elle précise que « si vous n’avez eu aucun problème depuis le début de votre traitement, il n’y a aucune raison de vous inquiéter» et invite à consulter son médecin ou à prendre conseil auprès de son pharmacien.
Une procédure de réévaluation européenne du rapport bénéfice-risque des gels contenant du kétoprofène a été lancée suite a une mise au courant de l’EMEA par l’Afssaps.
AMARA KORBA Abdelhak

vendredi 12 mars 2010

Que ce soit pour traiter ou diagnostiquer, l'«onconano» est l'arme du futur.

Des marqueurs fluorescents capables d'être activés à distance dès qu'ils ont atteint leur cible… Comme d'autres domaines de la médecine, la cancérologie se met à l'heure des nanotechnologies. La plupart de ces minuscules outils, de mètre, n'en sont qu'au stade de la recherche. Mais ils ouvrent, à moyen terme, des perspectives passionnantes tant pour diagnostiquer que pour soigner les cancers.

Illuminer le système lymphatique

Côté diagnostic, l'un des défis majeurs consiste à mettre au point des nanosondes capables de se fixer sur les cellules cancéreuses. Injectées dans l'organisme, elles peuvent ainsi révéler la présence d'une tumeur en émettant un signal, radioactif ou optique par exemple.

Ce traceur, à l'essai chez l'animal, repère les ganglions drainant une tumeur.

Plus spectaculaire encore, Fluorations développe un marqueur de la néoangiogénèse (formation de nouveaux vaisseaux sanguins qui accompagne la croissance des tumeurs cancéreuses) couplé à un système optique. «cela aidera le chirurgien à visualiser directement les cellules potentiellement cancéreuses et les limites de la tumeur pendant l'intervention», prédit M. Rizo . Selon le directeur scientifique de Fluo­ptics, les premiers essais cliniques sont prévus vers 2011.

Selon le Pr Jean-Yves Blay, cancérologue au centre Léon-Bérard, à Lyon, les nanotechnologies auront bien d'autres applications dans le dépistage des cancers notamment de réaliser de minuscules prélèvements.

Le versant thérapeutique des nanotechnologies est également en pleine ébullition. Le principe est séduisant : en plaçant les substances médicamenteuses dans des nanoenveloppes, on modifie profondément leur diffusion dans l'organisme. Soixante-dix fois plus petits qu'un globule rouge, les «nanovecteurs» franchissent aisément les barrières biologiques, à commencer par les membranes cellulaires. Au final, l'efficacité est augmentée, et la toxicité du traitement réduite. Plusieurs nanomédicaments (notamment à base de liposomes et de protéines pegylées) sont déjà commercialisés. D'autres sont à l'étude(duo gemcitabine-squalène dans des particules d'oxyde de fer: Objectif : activer le médicament à distance par un aimant quand il a atteint sa cible tumorale).

Source: Figaro magazine

Yali N'GBE

L'acromégalie, une maladie qui se voit

L’acromégalie est une maladie rare, touchant 40 personnes sur 1 million, qui entraîne des transformations du corps étonnantes et invalidantes. Cette maladie se caractérise par une croissance exagérée des extrémités (mains et pieds) et une déformation du visage lorsqu’elle se manifeste après la puberté, et par une très grande taille (gigantisme) lorsqu’elle survient avant la puberté.




L’acromégalie est liée à une augmentation de la production de l’hormone de croissance (GH, Growth Hormone). Cette hormone, comme son nom l’indique, joue un rôle majeur dans la croissance de l’enfant et de l’adolescent. Elle est également indispensable chez l’adulte, puisqu’elle maintient l’épaisseur de la peau et des muscles et favorise la diminution de la masse graisseuse, contribuant ainsi au bon fonctionnement de l’organisme et à la lutte contre le vieillissement. L’hormone de croissance est fabriquée par l’hypophyse.

Dans la grande majorité des cas (90%), l’acromégalie est liée au « grossissement » de l’hypophyse, dont les cellules se multiplient de façon anormale et produisent trop d’hormone de croissance. En fait, ce grossissement est souvent dû à l’apparition d’une tumeur bénigne, c’est-à-dire d’une masse non cancéreuse, au niveau de l’hypophyse (on parle alors d’adénome hypophysaire).

L’acromégalie est une maladie incurable, mais les symptômes peuvent être traités. Plusieurs traitements permettant de diminuer les taux d’hormone de croissance sont possibles. Le traitement chirurgical, consistant à retirer l’adénome hypophysaire, est dans la plupart des cas le traitement de choix. En l’absence d’amélioration de l’état du malade ou en cas de récidive (lorsque l’adénome « repousse »), un autre traitement, par radiothérapie (utilisation de rayonnements) et/ou médicaments est proposé. Plusieurs médicaments, appelés analogues de la somatostatine et inhibant la sécrétion d’hormone de croissance, ont montré leur efficacité dans la réduction du taux d’hormone de croissance. C’est le cas de l’octréotide et du lanréotide.

Pour des informations supplémentaires, vous pouvez:
  • Consulter le portail des maladies rares et des médicaments orphelins: Orphanet

Le marché des nutraceutiques



Les nutraceutiques constituent un ensemble de produits naturels qui ont la capacité de prévenir ou de guérir les maladies on distingue classiquement 3 catégories : Les AF, les aliments pour nutritions spécialisée, et les compléments alimentaires classiques. Le marché des nutraceutiques est en pleine expansion, d’où l’intérêt croissant d’un grand nombre d’industriel de l’alimentation, et du médicament à ces concepts d'alimentation santé soignante.

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En effet plusieurs facteurs sont favorables au développement de ce marché on peut citer les facteurs socio-démographiques tels le vieillissement de la population, une prise de conscience massive de la part des consommateurs du lien entre alimentation. Les informations croissantes relayées par les médias autour de la sécurité alimentaire, du surpoids. Le développement des partenariats industriels.

Cependant les principales contraintes relèvent de l’hétérogénéité de la législation sur les allégations santé. Ainsi que la méfiance des ménages à l’égard des allégations mis en avant par les industriels, en effet les gens ne cèdent plus facilement aux sirènes du marketing santé.

Enfin les synergies entre industrie pharmaceutique et agroalimentaire sont évidentes et peuvent encore être très largement développées, notamment sur le créneau nutrition-diététique, sous réserve d'une harmonisation et d'une adaptation du corpus réglementaire actuel.

Les nutraceutiques constituent un ensemble de produits naturels qui ont la capacité de prévenir ou de guérir les maladies on distingue classiquement 3 catégories : Les AF, les aliments pour nutritions spécialisée, et les compléments alimentaires classiques. Le marché des nutraceutiques est en pleine expansion, d’où l’intérêt croissant d’un grand nombre d’industriel de l’alimentation, et du médicament à ces concepts d’alimentation santé soignante.

En effet plusieurs facteurs sont favorables au développement de ce marché on peut citer les facteurs socio-démographiques tels le vieillissement de la population, une prise de conscience massive de la part des consommateurs du lien entre alimentation. Les informations croissantes relayées par les médias autour de la sécurité alimentaire, du surpoids. Le développement des partenariats industriels.

Cependant les principales contraintes relèvent de l’hétérogénéité de la législation sur les allégations santé. Ainsi que la méfiance des ménages à l’égard des allégations mis en avant par les industriels, en effet les gens ne cèdent plus facilement aux sirènes du marketing santé.

Enfin les synergies entre industrie pharmaceutique et agroalimentaire sont évidentes et peuvent encore être très largement développées, notamment sur le créneau nutrition-diététique, sous réserve d'une harmonisation et d'une adaptation du corpus réglementaire actuel.

L’avenir de l’Industrie Pharmaceutique en Chine



La Chine compte actuellement plusieurs milliers d'entreprises pharmaceutiques, mais la plupart étant dépourvues de centres de recherche, leurs capacités d'innovation laissent encore, pour beaucoup, à désirer. Plus de 97% des médicaments chimiques chinois ne sont ainsi que des médicaments génériques. Un ambitieux plan sur la mise au point et la production de nouveaux médicaments et faisant partie du grand programme d'Etat scientifique et technologique a ainsi été lancé en 2009.
Un grand nombre de nouveaux médicaments, comme les anticancéreux, ainsi que ceux qui soignent les maladies cardiovasculaires, qui coûtent très cher, infligent à l'Etat et aux malades une lourde charge. Pour parvenir à régler ces problèmes, la Chine a décidé de renforcer son secteur recherche en matière pharmaceutique, afin de créer des produits innovants.
L’objectif global du projet est de stimuler le développement de l'industrie pharmaceutique chinoise. Un développement qui passe par la mise au point et la fabrication de nouveaux médicaments, chinois, dotés de la propriété intellectuelle autonome et qui, surtout, soient compétitifs sur le marché international. Ambition : faire de la Chine, à terme, un grand pays en matière d'industrie pharmaceutique.

mercredi 10 mars 2010

Pompe à insuline et traitement

Qu’est-ce que le traitement par pompe à insuline ?





La pompe à insuline est un appareil de petites dimensions, discret et présente des avantages dans son fonctionnement, permettant son utilisation en insulinothérapie et pour la prise en charge d’autres pathologies lourdes dont le diagnostic en lui-même nécessite une prise en charge total du patient (ex : traitement de l’HTAP)

Cette pompe est facilement amovible car elle se clipse et déclipse à volonté. Elle est étanche et résiste aux chocs.


Il existe plusieurs pompes à insuline, le but de l’utilisation de ses pompes c’est l’administration de médicament à l’aide d’une sonde ou cathéter en continue en perfusion sous cutanée mais à faible débit. Seules les pompes à insuline répondent à ses critères.


L’un des principaux avantages de la pompe à insuline réside dans la liberté qu’elle offre sur le plan du mode de vie, cette autonomie des patients séduit largement les personnes qui s’occupent de leur prise en charge à domicile.

Contrairement à d'autres pays, en France, la pompe est remboursée par la sécurité sociale. La raison pour laquelle la pompe n'est pas plus utilisée en France serait apparemment un problème de manque d'information.



Salim KHANOUF